Nos carnets de route depuis 2012

Nos carnets de route depuis 2012

L'approche

CARNET de Route

 

MAROC 2012

 

 

P     par Dédé 33

 

 

 

Départ le 21 Mars 2012 : Salleboeuf-Capbreton ( 40 ) 195 km

 

Après quelques péripéties, pour nous retarder ( contrôle technique, pas effectué la veille, parce qu'il manquait le certificat de conformité) terminer la pose des volets de la voisine, "in extrémiste"...

Nous prenons la route à 16 h, passons la rocade de Bordeaux sans encombre, puis la descente par la RN 10 se fait sous le déluge, avant de retrouver le soleil une dizaine de km avant Capbreton. Nous sommes surpris de trouver autant de CC sur cette aire, aux pieds des dunes, heureusement qu' elle peut en contenir beaucoup.

 

22-03 Capbreton-Tordesillas ( 18 km après Valladolid) 447 km

Traversée longue et difficile de l'agglomération Bayonne-Biarritz : Nous avons décollé soit trop tôt ou trop tard, mais ça bouchonnait...Toujours un peu "galère" pour rester sur les autovia (gratuites) autour de San Sébastien, car les neufs de voies rapides se succèdent et comme en France, c'est surtout les panneaux indiquant les autoroutes qui sont les plus visibles!

Toute la journée nous serons, bien réchauffés, à travers le par-brise, par un beau soleil qui ne parvient, cependant pas, à faire évoluer la t° extérieure au dessus de 15°.

Nous cherchions le camp de camping, en suivant les indications "paradore", et nous découvrons, un peut avant l'entrée de celui-ci (fermé en hiver), un beau coin avec splendide vue sur le village et le pont.Et en plus, nous avions les oies pour nous garder.

 

 

Vendredi 23 03: Tordesillas-Cãceres 311 km

Après une bonne nuit, bien que fraîche ( 0°) nous mettons en route à 8 h . Toute la journée, nous aurons un temps couvert avec une t° ext plus élevée que la veille. Lorsque l'on dépasse la bifurcation vers la Guardia, entrée principale du Portugal, la circulation est beaucoup moins dense. Depuis les environs de Valladolid, nous voyons beaucoup plus d'animaux, surtout des vaches, bien que le sol paraisse plus aride ? Nous voulions voir l'une des rares aires de stationnement espagnoles, existante et entièrement gratuite (même l'électricité), nous n'avons pas été déçu: Nous étions 4 à 5 fois plus de CC qu'elle n'en peut contenir. Heureusement, elle se trouve dans l'enceinte d'une université, ou les parking abondent, bien que n' étant pas prévu pour la longueur de nos engins.

 

Samedi 24 03 : Cãceres-El Colorado (Cadix) 442 km

Presque tous nos collègues d'une nuit sont partis de très bonne heure, et les moins matinaux n'ont pas utilisé l'aire de service, à laquelle nous avons eu accès, sans attente, pur faire notre plein d'eau et nos vidanges.

Depuis la route, nous avons put voir, sous les chênes, les fameux (au goût) cochons noirs d'extramadure, le vignoble autour d' Almendralejo, avec ses ceps à ras de terre, puis les champs de blé, au sud de Séville, qui sont arrosés pour les faire pousser.

A partir de Jerez, la route est bordée de mimosa en fleur et de laurier pas encore fleuri. Lorsque nous arrivons aux environs de Cadix, nous subissons un vent violent de 3/4 gauche qui m'oblige à zigzaguer à chaque rafale.

Nous pensions faire halte à proximité d'une plage, mais le vent nous en a dissuadé. Un parking plat, éclairé, abrité par des pins, ou se trouvait déjà un couple d'autrichien, ravi qu'on leur tienne compagnie, fut notre étape.

Dimanche 25 03 : El Colorado-Vejer 27 km

Ce dimanche repos ou presque: Détour par la plage d'El Palmar, un "Spot" de surf rép   réputé

 

Puis halte au grand parking (avant l'office de tourisme) pour déjeuner et ensuite visiter cette citadelle en scooter, ce qui nous épargna bien des efforts. Le vent souffle toujours très fort mais ne nettoie pas le ciel qui reste couleur de plomb.

 

 

 

Lundi 26 03: VEJER-MARTIL (camping Alboustane) est de Tétouan

Sur ces derniers km en Espagne , cela aura été l'apothéose: était-ce de la conduite ou de la voile? Il est vrai que l'on a traversé au moins 3 "champs" d'éoliennes, qui n'ont surement pas été implantées là, par hasard!!! Nous dépassons Algéciras de 3km, pour nous rendre à l'agence, du très réputé Mr Guttierrez, spécialiste des traversées pour CC. Nous avons des billets pour un passage à 13h 30, ce qui compte tenu du changement d'horaire, nous encourage à embarquer à jeun. Heureusement car la mer était très formée et après une tentative, réduite à néant, par une énorme volée d'embruns, reçu pourtant, depuis le pont supérieur, j'ai du me résoudre à rentrer et subir le mal de mer.Nous avons déjeuné tardivement, sur le parking du bord de mer, à Ceuta, avant de passer la douane, ce qui nous a permis d'être spectateur du trafic qui y règne: Tous déballaient leur véhicule et transvasaient, dans les portières, après démontage des garnitures, voir dans dans d'autres endroits qui nous étaient invisibles...Le passage à la douane, a bien sûr, été "folklorique":Les assistants (avec badge) qui se précipitent <avec moi, tu est tranquille, tu fais ci, tu fais ça, je parle au policier, tu passes vite!>

Il a fait tout ce qu'il avait promis, mais avait-il prévu que ce fonctionnaire zélé, une fois dans notre véhicule, se contenterait, après ouverture d'une seule porte de placard, et un rapide coup d'oeil, de nous demander si nous possédions une carte Michelin et de la lui montrer. Une fois la carte en main, il me dit "confisqué", je rigole, pensant à une blague, mais pas du tout, il m'explique que le Maroc interdit l'usage de cette carte, car elle ne respecte pas, la réalité du sud du pays. J'insiste et je propose de modifier, au feutre, ce qui ne leur convient pas... Très long moment de palabres pendant lequel, l'on me promène, de chef en chef, puis "l'assistant" me rejoint et me conseille d'en racheter une et de ne pas faire d'histoires...A force de persuasion, j'ai fini par la récupérer, non pour sa valeur, mais pour la somme de travail engendré, par les repères et signalisations que Françoise avait tracé dessus. A Martil, nous récupérons 2 CC, qui comme nous cherche le camping.

Mardi 27 03: Martil-Tétouan-Martil (en scoot)

Après un arrêt au distributeur de billets de la poste, seul endroit ouvert si tôt, car nous sommes en décalage horaire de 2 h (il est conseillé dans les guides de n'utiliser les distributeurs que si l'enseigne sur laquelle ils sont appuyés, est ouverte, pour avoir quelqu'un sous la main en cas de problème). Bien m'en a pris, car il refusa de fonctionner, je prends le temps de le signaler au préposé, au guichet, qui très calme, me répond que des fois, il n'y a pas la connexion. J'étais près à repartir lorsqu'il sort en courant et me cri "ça marche maintenant"! Sympa et bien à l'image du pays...Arrivé à Tétouan le ciel était tout noir, nous avons eu peur de la douche, et avons fait immédiatement demi-tour. La visite n'est que remise...

Mercredi 28 03: Martil-Larache (plage de Rasr'Mel)

Le temps étant toujours aussi mauvais(gris et vent), nous modifions notre itinéraire et partons en direction de l'atlantique. La radio marocaine nous avait informée qu'il faisait beau et chaud, sur la partie nord de la côte. Les 1er km s'effectuent sous la pluie, ce qui suffit à salir outrageusement, notre bel immeuble blanc...Lorsque nous redescendons les contreforts du Rif, la t° augmente très vite (6° en une dizaine de Km). Le paysage est verdoyant dans ces collines, ou nous croisons beaucoup d'animaux, surtout des vaches, menées en main ou attachées à un piquet.Une route en construction, pour la doubler, nous mène d'abord à un complexe golf etc...Le vigile qui garde l'entrée, nous court après pour nous demander ce que nous cherchons et nous indique la petite route, menant à la plage, et devenu très difficile à voir avec les travaux.Nous arrivons à l'embouchure du Loukos ou nous nous garons, sur la jetée, en face de Larache.

Jeudi 29 03: Larache ( de la plage Rasr'Mel à l'aire "COMARIT") 15 km

Nous sommes passés d'un côté à l'autre du Loukos, au sud de Larache nous avons trouvé, sur la route de Rabat, l'aire de la société de navigation, qui propose ses services à tous le monde ( pour combien de temps car la société est en faillite). Nous sortons le scooter pour faire quelques achats au souk, bien achalandé mais d'une saleté repoussante: On marche sur les détritus de fruits et légumes et dans des flaques d'eau dans le coin des poissonniers. Pour retourner, j'essaie de faire fonctionner mon sens de l'orientation, moyennant quoi nous nous retrouvons aux abords d' un bidonville, sur un boulevard 2 fois 2 voies, qui ne mène nulle part, mais qui est bordé de champs d'ordures!

Vendredi 30 03: Larache-Moulay Bousselham 45 km

Après une nuit, bien gardée par plusieurs vigiles, nous rejoignons, par l'autoroute (conseillée par tous les guides, tant la route départementale est impraticable), à travers une immense plaine maraîchère, la lagune de Moulay. Le temps est toujours couvert, sans qu'il pleuve. Nous sommes au plus important centre de production de fraise. Nous en achetons 1Kg pour 6 1/2 dirrhams ( 0,60€ ) Nous stationnons sur un parking en hauteur, surplombant la lagune.Le soir un marché d'une dizaine de commerçants, s'installe sur l'esplanade, devant, mais au plus près de nous, comme si c'était nos stands. Heureusement ça ne s'est pas terminé, trop tard et nous avons passé une bonne nuit.

Samedi 31 03 : Moulay-Mohammédia 208 km Camping l'océan bleu

Les 1er km ont été lents et pénibles car les guides oublient de préciser, que la route est seulement, un tout petit peu moins impraticable, sur le tronçon sud que sur le précédent: 42 km en 1h 3/4 soit 25km/h pour rejoindre la bretelle d'autoroute suivante. La population semblait agréablement surprise de notre erreur, nous avons eu l'impression d' être des officiels en tournée, faisant incessamment bonjour de la main pour leur répondre. Puisque nous étions le week-end, nous décidons de contourner Rabat, sans nous arrêter. Nous recherchons malgré tout, une possibilité d'arrêt sur les plages au sud, mais nous découvrons qu'elle sont presque toutes protégées par des lotissements privés, impossibles à franchir, car gardés. Nous poursuivons donc jusque 25 km avant Casa.

 

Dimanche 1er Avril : Repos

Juste un A/R au Marjane (Hyper-marché) en scooter pour refaire notre plein d'eau minérale.

Lundi 2 04 : Mohammédia-DarBouazza 64 km (camping l'oasis)

Arrêt midi, sur la jetée, entre la mosquée et le phare de Casablanca

Nous trouvons facilement le camping, au bord de la route, à côté du "souk hebdomadaire". Nous sortons le scooter, mais réflexion faite nous ne retournerons pas à Casa, nous nous contenterons d'une virée sur les plages en traversant les lotissements "en panne"(la crise a dû les arrêter).

Mardi 3 04 :DarBouazza-El Jadida 78km camping internationnal

La route devient moins monotone, elle est étroite, sur les accotements alternent buissons, champs de blé ou cultures maraîchères avec leur goutte à goutte.Beaucoup de monde au bord de la route bien que tès peu de villages traversés.Nous découvrons Azzemour, splendide citadelle au bord de l'Oum-er-Rbia. Nous déjeunerons, sur la plage d'Haouzia, grace à un "brêche" dans le bétonnage.Malgré une pancarte, nous informant que la route est barrée, en direction d'El Jadida, nous la rejoignons, sans retourner à Azzemour, et en longeant un splendide "resort" avec arche en pierres appareillées, gazon coupé à l'anglaise... Au camping nous retrouvons de sympathiques Belges rencontrés à Mohammédia.

Mercredi 4 04 : Repos

Plus exactement, visite de la citadelle portuguaise et courses au souk. Nous en profitons pour faire "désimlocker" un ancien portable pour 30 D. Toujours mauvais temps, il a plut toute la nuit et le camping ressemble à un étang asséché.

Jeudi 5 04 : El Jadida-Oualidia 90 km (parking payant sur la surface de l'ancien camping)

Après avoir passé la matinée à hésiter entre un départ sous la pluie ou attendre le soleil, nous écourtons notre déjeuné, pour quitter le camping avant midi (2h pour nous) comme le stipule une énorme affiche à la réception. Nous ferons la vaisselle sur la jetée après la citadelle, ce qui pourrait faire un agréable lieu de stationnement. Jusqu'au port de Jorf-Lasfar (énorme complexe industriel) les villages se succèdent, en étant plus ou moins éloignés de la plage (risque d' inondations?) mais sans jamais la cacher !!

A partir de Sidi Abed, une plaine maraîchère, cultivée comme des jardins, produisant de grosses quantités de légumes, au vu de ceux qui attendaient en bord de route. La mer est bloquée par une dune, qui par endroit cède et laisse une lagune se former, parfois au milieu des "jardins". Lorsque l' on arrive, à Oualidia, on domine cette splendide plage entourée d'un village en espalier. L'aménagement récent de cet endroit ne souffre d'aucune critique, même les zones en attente sont exemptes d'ordures... L'éclairage nocturne ajoute une touche de très bon goût.



16/08/2014
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